Paul Himbery, directeur de Pirelli Motosport, a menacé d'arrêter sa collaboration avec la Formule 1 si sa firme n'obtient pas la possibilité d'organiser des séances d'essais libres pour développer ses pneus.
Paul Himbery, directeur de Pirelli Motosport, fournisseur de pneus pour la Formule 1, s'est voulu catégorique lorsqu'il a demandé à bénéficier de séances d'essais libres pour développer ses pneus: «Si les équipes n'ont pas compris cela, alors elles devront chercher un autre équipementier en 2017». Cette sortie fait suite notamment aux déclarations de Sebastian Vettel (Ferrari), contraint à l'abandon en fin de Grand Prix de Belgique. Vettel avait alors qualifié de «lamentables» les pneus Pirelli.
Désireux de voir la situation évoluer, Paul Himbery estime que «les pilotes doivent s'impliquer dans notre programme de tests. C'est essentiel si on veut continuer en F1. Avec l'idée d'adopter des pneumatiques plus larges, l'équipementier doit avoir la possibilité de développer un produit permettant d'offrir les conditions requises». Le patron de la Formule 1, Bernie Ecclestone, est allé dans son sens en soutenant Paul Himbery dans sa démarche. Un soutien «important pour le sport» s'est satisfait Himbery, ajoutant que «Si on ne continue pas, ils auront besoin d'un autre équipementier (...) La Formule 1 doit montrer qu'elle peut travailler avec ses partenaire».