A Rome, dans un Stadio Olimpico rouvert au public pour la première fois depuis plus d'un an, pandémie de coronavirus oblige, l'Italie renaissante de Roberto Mancini lance vendredi l'Euro de football face à la piégeuse Turquie de Senol Günes.
"Cela fait un an qu'on attend de commencer cette aventure, on doit se battre pour ramener l'Italie où elle mérite d'être", piaffe Leonardo Bonucci qui, comme tous ses partenaires azzurri, a hâte de retrouver un grand tournoi international , 3 ans après le rendez-vous manqué du Mondial.
Face à une Turquie toujours difficile à jouer et rarement aussi dangereuse que lors des grands rendez-vous, l'Italie va rapidement savoir si elle peut avoir son mot à dire, aux côtés des grands favoris de l'Euro.
Côté turc, Senol Günes, l'entraîneur qui avait annoncé le pays sur le podium de la Coupe du monde (3e) en 2002, comptera notamment sur la grande forme du vétéran Burak Yilmaz (35 ans), champion de France avec Lille.
Jeu et confiance retrouvés
Après avoir raté la Coupe du monde en 2018, une première depuis 60 ans, l'Italie a retrouvé du jeu et de la confiance, sous les ordres de Roberto Mancini. Les qualifications sans fausse note pour l'Euro (10 victoires en 10 matchs) puis pour le prochain Final 4 de la Ligue des Nations (en octobre) ont chassé les fantômes.
Mais si elle reste sur une impressionnante série de 27 matches sans défaite, la Nazionale n'a rencontré que peu de ténors. Et cette équipe enthousiaste et offensive reste encore une promesse à confirmer.