Ce sacre est une véritable délivrance pour Djokovic (ATP 21), qui était passé par tous les états d'âme depuis qu'il avait bouclé son Grand Chelem de carrière sur la terre battue parisienne il y a maintenant plus de deux ans. Blessures - au corps et à l'âme - et contre-performances notoires ont altéré une confiance qui semblait inébranlable lorsqu'il avait soulevé Porte d'Auteuil son quatrième trophée majeur d'affilée.

Depuis, Djokovic n'avait d'ailleurs disputé qu'une seule finale de Grand Chelem, à New York en 2016 où il avait subi la loi d'un étincelant Stan Wawrinka. Il n'avait ensuite jamais dépassé le stade des quarts de finale dans un "Major", touchant le fond lors de l'Open d'Australie 2017 où il avait cédé son titre dès le 2e tour. Nole a même quitté le top-20 du classement ATP en mai dernier.

Le "vrai" Novak Djokovic est de retour, et il retrouvera d'ailleurs le top-10 lundi. Kevin Anderson, éprouvé par les quelque 11 heures passées sur le court dans ses deux matches précédents, en a fait les frais dimanche.