Victorieuse 4-6 6-4 6-3 de la Roumaine qui jouait sur ce match la place de no 1 mondiale d'Angelique Kerber, celle qui avait barré la route jeudi à Timea Bacsinszky est sans doute la lauréate d'un tournoi du Grand Chelem la plus improbable de l'histoire. 

Comme Gustavo Kuerten vingt ans plus tôt - elle est née d'ailleurs le 8 juin 1997, le jour où le Brésilien avait battu Sergi Bruguera en finale -, c'est à Paris qu'elle ouvre son palmarès. 

Elle l'a fait à l'issue d'une finale qu'elle aurait pu perdre mille fois. Après la perte du premier set, elle a, en effet, dû écarter deux balles de 4-0 dans la deuxième manche. Au troisième set, elle a été menée 3-1 avant de gagner les cinq derniers jeux de la rencontre.

Halep comme en 2014

Complètement relâchée, elle a multiplié les coups gagnants pour provoquer le désespoir de Simona Halep qui perd une deuxième finale de Roland-Garros, trois ans après s'être inclinée 6-4 6-7 6-4 devant Maria Sharapova. 

La réussite presque insolente a accompagné la Lettone sur cette fin de troisième set avec cette balle de break qui lui a permis de mener 4-3 service à suivre. Jelena Ostapenko a armé un revers dans le couloir. Mais la balle a heurté la bande du filet pour retomber presque par miracle dans les limites  du court. Comme si rien ne pouvait lui arriver lors de cette quinzaine magique.