Liverpool a été tenu en échec à Sunderland (2-2), lundi en ouverture de la 20e journée de Premier League, offrant à Chelsea l'occasion de s'échapper en tête, pendant que les clubs de Manchester, United et City, se sont tous deux imposés.
Alors que City et Pep Gardiola ont dû batailler pour battre Burnley (2-1) à dix contre onze pendant près d'une heure, United et José Mourinho ont décroché à West Ham (2-0) leur 6e victoire de suite grâce à notamment au 13e but de Zlatan Ibrahimovic en Championnat.
Mardi à Bournemouth, Arsenal va tenter de reprendre la 3e place, occupée provisoirement par City, avant le choc au sommet entre Tottenham et Chelsea, mercredi, qui pourrait constituer un tournant de la saison. Une 14e victoire consécutive, record historique sur une saison de Premier League, permettra aux Blues de prendre le large et d'écarter un concurrent potentiel pour le titre, les Spurs étant 5e à dix points.
Liverpool émoussé
Après la victoire probante sur Manchester City (1-0) samedi, Liverpool n'a pas su se remobiliser à temps sur le terrain de Sunderland (2-2) et manque une occasion de garder sous pression Chelsea, à cinq points.
En opérant seulement un changement dans le onze de départ par rapport à celui qui a dominé City, Jürgen Klopp n'a pas craint la fatigue physique et psychologique de ses joueurs. Face à un relégable qui venait d'encaisser sept buts en deux matchs, Liverpool a cru avoir fait le plus dur à chaque période. D'abord par Daniel Sturridge (19e), ensuite par Sadio Mané (72e).
Mais la défense n'est décidément pas le point fort des Reds. Souvent bousculée, elle a offert deux penalties aux locaux. Et comme Defoe ne s'est pas troué (25e, 84e), voilà les Reds en panne.
Manchester City repart du bon pied
Manchester City, battu à Liverpool samedi, s'est en partie rassuré en venant à bout de Burnley (2-1), grâce à des buts de Gaël Clichy (58e) et Sergio Agüero (62e) alors qu'ils évoluaient à dix contre onze pendant près d'une heure. Pour leur première victoire en 2017, les Citizens ont en effet dû faire sans Fernandinho, exclu dès la 32e minute, pour un tacle dangereux.
Guardiola avait choisi d'envoyer un signal à l'ensemble de ses joueurs en laissant Stones, Agüero et Silva sur le banc. Cela n'a pas franchement électrisé les titulaires en première période: un seul tir, non cadré, dans le premier quart d'heure. Et il a fallu faire appel au banc, justement, pour débloquer la situation: les entrées en jeu d'Agüero et Silva dès le début de la seconde période ont contribué à relancer la machine.