L’Italien a surclassé le 3e mondial (6-0, 6-1) et disputera face à Félix Auger-Aliassime sa première finale du Masters 1000 parisien.
Pour signer sa 25e victoire d’affilée en indoor, le numéro 2 mondial Jannik Sinner n’a pas fait dans les détails pour surclasser le tenant du titre Alexander Zverev (3e) 6-0, 6-1 en un peu plus d'une heure. Une grosse claque, qui en dit long sur la différence de niveau (et de confiance) des deux hommes. Même si la semaine dernière à Vienne en finale le duel avait été indécis. Il faut dire que l’Allemand n’avait visiblement pas récupéré de son combat contre Danill Medvedev, vendredi soir en trois sets. Roué de coups par son bourreau, l’Allemand a été impuissant et a pris une bulle en 30 minutes dans le premier acte avec un seul coup gagnant réussi. Il a évité l’humiliation suprême d’une deuxième bulle dans le deuxième set. Maigre consolation... Il n’a glané que 26 points gagnés sur 80 ! Zverev encaisse au passage la 3e défaite la plus sèche de sa carrière... «Je suis heureux d’être en finale, mais aujourd’hui, Sascha n’était clairement pas à 100 %, a reconnu Siner. Il a eu deux semaines très dures. On ne veut jamais gagner avec un adversaire diminué.» «Je n’étais pas à 100%», a confirmé Zverev. Et quand on n’est pas à 100% contre le meilleur joueur du monde sur cette surface, c’est compliqué».
Avec déjà quatre titres en 2025, dont deux en Grand Chelem (Open d'Australie et Wimbledon), l'Italien de 24 ans disputera dimanche sa première finale du Rolex Paris Masters et sa neuvième finale de la saison contre Félix Auger-Aliassime (10e). Dans le rôle de favori évidemment. Le Canadien ne dit pas autre chose : «C’est 2-2 dans nos confrontations, mais c’est, lui, le favori sur le papier. On a eu un bon match à New York, c’était du bon tennis, mais il a pris le dessus. La première fois que j’ai gagné, c’était avant qu’il devienne le grand Jannik qu’il est aujourd’hui. Il a beaucoup amélioré son tennis depuis lors, mais c’est toujours une belle chose que de jouer contre lui. Il pousse les joueurs à être très disciplinés parce qu’il a un plan de jeu très tactique. Il faut être prêt à sortir son meilleur tennis et à ne pas faire d’erreurs faciles. C’est ce que je vais essayer de faire demain.»
Avec pour l’Italien la possibilité de reprendre la place de numéro 1 à son rival Alcaraz. Aussi express devant les médias que sur le court, le Transalpin a fait profil bas : «Félix joue un tennis agressif et sert très bien. Je m’attends à un match difficile.»