l'UEFA introduit un contrôle de la masse salariale

Plus souple, mais plus ciblé: l'UEFA a réformé son fair-play financier, permettant aux clubs européens un déficit accru tout en leur interdisant de flamber tous leurs revenus en salaires et indemnités de transfert.
"La principale innovation va être l'introduction d'un contrôle du coût des équipes", mis en oeuvre progressivement pour éviter l'envol des salaires, a indiqué le président de l'instance, Aleksander Ceferin.

L'UEFA s'éloigne de la stricte logique comptable du fair-play financier première époque, en doublant le déficit admis sur 3 ans pour chaque club (à 60 millions d'euros), le portant même à 90 millions d'euros sur la même période pour un club "en bonne santé financière".

Commissions d'agent limitées
Mais parallèlement, l'organisation introduit une forme très atténuée de "plafond salarial", règle chère aux franchises sportives nord-américaines, mais qu'il était impossible de transposer à l'identique avec 55 fédérations aux législations distinctes.

Concrètement, les clubs devront limiter les salaires de leurs joueurs et entraîneurs, les indemnités de transfert et les commissions d'agent à 70% de leurs revenus à partir de la saison 2025/2026.