La FIFA a aboli sa section d'enquête sur les matchs truqués, préférant opter pour la sous-traitance afin d'enrayer les paris illégaux dans le monde du soccer.
Les enquêtes menées par cette section depuis une décennie seront désormais transférées à l'entreprise d'analyse statistique Sportradar.
La FIFA a évoqué vendredi que le système de détection des fraudes de Sportradar « identifiera et analysera tout comportement suspect des parieurs ainsi que leurs tendances ». Les experts de Sportradar seront également tributaires de la FIFA, qui n'a toujours pas remplacé son directeur de la sécurité Ralf Mutschke, un ex-directeur d'Interpol qui a quitté en décembre après avoir dirigé les services de sécurité de la Coupe du monde ainsi que la lutte aux matchs truqués.
L'organisation qui chapeaute le sport sur la planète avait déjà souligné les nombreux avantages à compter sur une section d'enquête maison, la décrivant même de « pilier du travail éthique de la FIFA ». La FIFA a aussi rappelé qu'elle était indépendante de l'industrie des paris sportifs. Une section de Sportradar offre des services aux preneurs aux livres.
La FIFA a toutefois maintenu que « l'ensemble des services de prévention de la fraude » mis à la disposition de l'organisation par Sportradar est bénéfique pour le soccer.
AP