Depuis le début des JO modernes (Athènes 1896), ni les boycotts (en 1980 à Moscou et 1984 à Los Angeles), ni les virus SRAS (2003) ou zika (Rio 2016) n'ont eu raison des Jeux. Seules les guerres mondiales ont entraîné l'annulation des JO prévus en 1916 à Berlin ou en 1940 à Sapporo (hiver) et Tokyo (été), et 1944 à Cortina (hiver) et Londres (été).

En théorie, le CIO a le pouvoir d'annuler les JO ou de les retirer à Tokyo. Mais son président, Thomas Bach, l'a encore assuré mercredi dernier: "Ni le mot annulation ni le mot report n'ont été évoqués".

Le CIO persiste: "Nous travaillons avec le Comité d'organisation de Tokyo 2020 pour le succès des JO. Nous avons confiance en eux, dans les autorités publiques japonaises et dans l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) avec laquelle nous sommes en contact permanent".

Mais avec l'accentuation de la crise du coronavirus, l'éventualité de l'annulation ne peut être totalement écartée.