L'international français du Bayern Munich, Lucas Hernandez, condamné en Espagne à six mois de prison pour non-respect d'une mesure d'éloignement après des violences conjugales, n'ira pas en prison. La justice espagnole a accepté mercredi son recours.
Cette suspension de peine reste, en revanche, conditionnée au fait que le joueur, qui devra payer une amende de 96'000 euros, "ne commette pas de nouveau délit" durant une période de 4 ans, a précisé le tribunal supérieur de justice de Madrid.
L'affaire remonte initialement au 3 février 2017. Celui qui n'était pas encore champion du monde avec les Bleus, alors âgé de 21 ans, et sa compagne Amelia Lorente en étaient venus aux mains, échangeant à l'aube coups et griffures devant leur domicile de Madrid.
Elle l'avait frappé et griffé avant de rayer sa voiture à coups de clé, tandis que le joueur lui avait donné des coups aux côtes, dans le dos, à la mâchoire et aux lèvres.
Ils avaient tous deux été condamnés fin février 2017 à la même peine par un tribunal de Madrid pour "violences conjugales": 31 jours de travaux d'intérêt général assortis d'une interdiction pendant six mois de s'approcher à moins de 500 mètres l'un de l'autre et de communiquer