Euro 2020: J-30 avant l'Euro, casse-tête sanitaire et suspense sportif

Dans un mois s'ouvre un Euro de football chamboulé par la crise sanitaire, disséminé entre 11 pays et qui doit désigner le successeur d'une sélection portugaise vieillissante, à l'image de son leader Cristiano Ronaldo.
Rêvé par Michel Platini lorsqu'il présidait l'UEFA, pour unir le continent autour du 60e anniversaire de l'Euro, ce tournoi paneuropéen est d'emblée apparu comme un défi logistique qui devait promener équipes, médias et spectateurs de Londres à Bakou.

Mais le coronavirus l'a transformé en cauchemar sanitaire, entraînant d'abord le report d'un an de la compétition (11 juin-11 juillet), avant d'entretenir un interminable flou sur son déroulement. Il a fallu attendre le 23 avril pour connaître les 11 villes-hôtes définitives: Bilbao et Dublin ont été évincées, Séville invitée à la fête, et Londres et Saint-Pétersbourg ont récupéré plus de matches.

La sécurité du tournoi reposera sur des "bulles" pour les équipes ainsi que sur une batterie de mesures pour les fans. Seuls Budapest, Saint-Pétersbourg et Bakou ont promis d'exempter les supporters de restrictions d'entrée ou de quarantaines. Bucarest envisage de le faire si le séjour n'excède pas 3 jours.