Le retour était attendu. Il a duré moins de 2 heures. Roger Federer a déjà quitté le Geneva Open et c’est une douche froide pour les quelques spectateurs qui pouvaient pénétrer dans l’enceinte des Eaux-Vives ainsi que pour la presse, qui se réjouissait de retrouver le "Maître". Que faut-il toutefois retirer de ce retour du 18 mai, date censée marquer pour de bon le "come-back" du Bâlois sur le circuit ?
"J'attendais vraiment mieux de moi, notamment par rapport aux entraînements que j'avais livrés dernièrement, même ceux que j'avais livrés ici". Roger Federer ne s'est pas caché à l'heure de l'analyse. Il était déçu d'être tombé ainsi devant Pablo Andujar. Le Bâlois a vraiment regretté de ne pas avoir pu donner plus au public genevois, qui l'attendait de pied ferme. Regretté, aussi, de ne pas avoir pu se donner plus de matches avant un été chargé. "J'ai eu un set et demi bon, pas plus, a-t-il encore relevé. J'ai eu trop de hauts, trop de bas. Il faut accepter cette défaite, mais c'est dommage, car Genève me tient à coeur".
UN RYTHME INEXISTANT AU 1ER SET: la 1re manche a il est vrai parfaitement démontré que rien ne remplace la compétition. Roger Federer n’était en effet logiquement pas dans son assiette après si peu de duels en 18 mois. Il n'y arrivait pas vraiment, ni au service (39% de 1re balle) ni dans l’échange, ne trouvant pas la bonne cadence. Certes, en face, Pablo Andujar ne lui donnait rien, mais un joueur avec davantage de repères que ce "RF" du 18 mai 2021 n’aurait pas lâché ce set initial.