Andrey Rublev remporte le tournoi de Doha

Pour Andrey Rublev, 17 rime avec fin de disette : en s'adjugeant samedi le 17e titre de sa carrière à l'ATP 500 de Doha, le 10e mondial a décroché son premier trophée depuis plus de neuf mois.

Avant cette victoire 7-5, 5-7, 6-1 contre le Britannique Jack Draper (16e) en finale du tournoi qatarien, le dernier sacre du Russe sur le circuit ATP remontait au Masters 1000 de Madrid, en mai 2024.


Couronné pour la deuxième fois à Doha, cinq ans après son premier sacre, Rublev (27 ans) n'avait jusqu'alors jamais remporté un même tournoi à plusieurs reprises.

Il grimpera d'un rang dans le prochain classement ATP pour se hisser à la 9e place.

Demi-finaliste des derniers Internationaux des États-Unis, Draper se hissera pour sa part au 12e rang, le meilleur classement de sa carrière.

« Je pense que nous étions tous les deux épuisés après deux matchs en trois sets qui se sont terminés tard » vendredi, a commenté Rublev après sa victoire.

« On a malgré tout réussi à jouer à un bon niveau », s'est-il satisfait, deux jours après avoir dû sauver une balle de match en quart de finale contre l'Australien Alex de Minaur (8e).

Samedi, pendant les deux premières manches, la finale s'est réduite à un duel de serveurs, Rublev comme son adversaire ne concédant aucune balle de bris jusqu'à 6-5 dans le premier set.

Mené 0-40 sur son service, Draper a alors réussi à écarter les deux premières balles de set de Rublev grâce à un service gagnant et un ace. Mais un passing foudroyant de Rublev en coup droit lui a permis de convertir la troisième et d'empocher le set 7-5.

Direction Dubai

Son adversaire britannique lui a rendu la monnaie de sa pièce en le brisant à 5-5 dans la deuxième manche pour égaliser à un set partout.

Un simple baroud d'honneur, avant un dernier set à sens unique où Rublev s'est empressé de prendre le large (5-0 puis 6-1).

« Quand j'ai perdu le deuxième set, j'ai laissé couler et j'ai commencé à jouer plus libéré », s'est félicité Rublev, qui a souvent profité des changements de côté durant le tournoi pour fermer les yeux et inspirer profondément sur son banc.

Éliminé dès son entrée en lice de ses deux premiers tournois cette saison, dont les Internationaux d'Australie où il avait subi la loi du jeune talent brésilien Joao Fonseca, Rublev n'avait plus disputé de finale sur le circuit ATP depuis le Masters 1000 de Montréal en août 2024.

Si l'ATP 500 de Doha a rapidement été privé de ses têtes d'affiche Novak Djokovic (7e) et Carlos Alcaraz (3e), respectivement éliminés dès leur entrée en lice et en quarts de finale, la victoire du Russe n'en confirme pas moins son retour en forme, au terme d'un tournoi où il a davantage contenu ses nerfs que d'ordinaire.

Rublev aura à nouveau une carte à jouer dès lundi à l'ATP 500 de Dubai, dont Alcaraz et Djokovic seront absents.

Le no 1 mondial Jannik Sinner, suspendu jusqu'au 4 mai après un contrôle positif à un anabolisant, manquera également à l'appel d'un tournoi remporté en 2024 par le Français Ugo Humbert (14e).